Elle est devenue aujourd’hui une conduite de changement incontournable pour la bonne marche et la réputation des entreprises. Elle promeut les principes du Développement Durable appliqués aux organisations au travers d’un modèle économique autre que celui du « business as usual ». Cet ‘autre’ modèle offre aux entreprises l’opportunité de créer de la valeur ajoutée économique mais aussi sociale et environnementale. Alors comment est-ce possible et qu’est-ce que cela implique ?
Renverser la table, retourner sa carte de Dame de Cœur ou de Trèfle ?! Parfois mais pas toujours !
L’entreprise devra engager chacune de ses décisions et pratiques à avoir un impact positif sur l’Environnement et sur la Société tout en boostant son business. Et ça fonctionne ! Les chefs d’entreprises la pratiquant et les études sérieuses l’attestent haut et fort (notamment celle de France Stratégie).
Une définition officielle existe d’ailleurs autour d’un consensus international défini par l’ISO 26 000 et repris par la Commission européenne. La notion même de responsabilité est fondamentale dans la définition de la RSE puisque l’organisation engage sa responsabilité sur l’impact de ses actions et de ses décisions sur la protection de l’environnement et le bien-être de ses parties prenantes. Un engagement vertueux qui se traduit par tout un panel d’actions concrètes qui devient possible : repenser ses modes de production, réduire sa pollution et son impact carbone voire recréer de la biodiversité, réorganiser son management d’équipe, mettre en place des indicateurs de bien-être au travail, privilégier ses partenaires locaux, éco-concevoir, éco-innover ….
Les avantages du modèle économique de la RSE sont nombreux : réputation renforcée, cohésion d’équipe, gains économiques d’exploitation, économies d’énergie, innovation, différenciation, attrait des consommateurs et de nouveaux talents en recrutement, compliance, etc.